OYEZ, OYEZ ! Très prochainement l’ouverture d’une antenne CASIM dans le 91 !

Dès aujourd’hui un motard de ce secteur peut (doit!) formuler une demande pour figurer sur la liste d’attente déjà ouverte pour la toute première saison de la CASIM 91 qui débutera en septembre 2019.

Il suffit d’envoyer un courriel à info.casim91@gmail.com en demandant le formulaire d’inscription.

Découvrez qui se lance dans cette aventure :

Portrait de Cédric A, Président et Guéna A, Secrétaire, qui roulent en FJR 1300 et Hyosung 125 GTR

1) Leurs parcours motards

Depuis toujours Cédric est très attiré par la moto. Son Père partait travailler avec son XJ900. Le top de sa fascination allait aux motards des Forces de l’Ordre. Dès 12 ans il s’essaie au moto cross. 14 ans, il est en scooter puis en 50 à vitesses. Rien d’étonnant à le trouver dès 18 ans, première épreuve de conduite au plateau pour le permis moto ! Son premier 500 GPZ attendait l’autorisation de l’enfourcher.

Ses premières motos ont été prospectées avec l’aide de son Père avec qui il partageait cette passion. Compliqué d’énumérer toutes les motos mais disons qu’après du GPZ il y a eut du ZZR et du Fazer. Puis, par manque de moyen d’abord et finalement par passion pour la mécanique une bonne quinzaine de FJR 1300 et trois GTS 1000 sur une trentaine de motos, presque toutes achetées « épaves » et remises à neuf boulons par boulons. Avec Guéna, son épouse, ils partagent ce plaisir du cambouis et elle n’hésite pas à se salir les mains. L’arbre à came n’a aucun secret pour elle ! Autant l’un que l’autre n’arrivent à s’approprier pleinement une machine qu’après l’avoir dépiautée et remontée pièce par pièce. Ils ont besoin de connaître son cœur, les tréfonds de son âme ! En 2009, ils ont aussi refait à neuf un FJR avec side, sauvé d’un triste sort après le passage de la tempête Xynthia. Ils joignent l’utile à l’agréable.

Il est Policier-Motocycliste depuis 2006 mais dans la capitale (beaucoup en ville) alors finalement il n’atteint pas des records de kilométrage en moto : environ 30 à 40 000 km/an. Quand ils n’avaient pas de jeunes enfants ils pouvaient parcourir jusqu’à 50 000km/an mais guère plus.

Pour Guéna, la moto ça a été un permis commencé il y a plusieurs années mais ce n’était pas le bon moment, puis il y a eut la naissance de petits Loulous alors ça a mis en sommeil le projet. Jusqu’à il y a un an où l’envie est à nouveau assez importante : les bouchons des grandes villes… En 125 pour vérifier si la motivation est vraiment là parce que passagère c’est drôlement chouette aussi (surtout d’un très bon pilote!). Pour l’instant c’est donc en Hyosung 125 GTR, un peu capricieux, il ne braque pas. Il est chouette pour la balade mais pas pour la mania’. Quand même le permis ce serait chouette pour partager différemment avec Cédric et avec les enfants, pour l’autonomie aussi : pouvoir faire de la moto même sans lui ! L’inscription est faite, y a plus qu’à commencer par aller repasser le code !

Mésaventure en moto ? Ça aussi c’est à deux ! Excès d’optimisme dans un rond point pris trop rapidement, du coup il faut pencher d’autant plus… mais quand c’est le carénage qui frotte c’est un peu… trop ! Guéna a le temps dans l’intercom’ de passer un savon à son Cédric. Seulement quelques brûlures et un bleu grâce à l’équipement pour tous les deux. Mais en fait, trois fois rien. Non, c’est à leur tout premier FJR remonté de leur mimines qu’ils ont mal en le voyant coupé en deux après le tonneau qu’il a fait : quelle tristesse ! Ça n’a pas trop été compliqué pour eux de remonter en selle et de se faire confiance. Connaître la raison de l’accident ça aide à savoir comment y remédier. Pour lui de toute façon c’est une nécessité dû à son métier. Il prend soin de reprendre tranquillou quand il porte Guéna… qui préfère presque être portée à l’envers pour filmer les copains car ainsi elle ne voit pas arriver la route ! Sa confiance aveugle n’est pas si abîmée !

Ensemble ils en ont fait de jolies balades. Tour de France, puis toute la Bretagne par exemple avant de partir en Écosse durant trois semaines avec une remorque mono roue attelée pour les affaires de camping. « Notre plus joli souvenir », me disent-ils. Bien sûr éblouis par ces paysages inimaginables. Mais aussi parce que c’est un sentiment indéfinissable que de se retrouver seuls, en panne à plus de 40km de toute civilisation avec pour seul « secours » des Allemands qui ne comprenaient pas un traître mot de français et donc n’ont pas pu aider. C’est en parfaite autonomie au milieu de nulle part qu’ils ont su se dépanner pour rallier le camping. L’inoubliable séjour en Irlande avec le FJR Side et remorque qu’ils ont partager avec leur fille aînée aussi, bien sûr.

Aujourd’hui un rêve moto ? Aller au bout du permis gros cube pour Guéna et pouvoir partir en famille avec les deux plus jeunes enfants aussi, découvrir les Alpes et… le Cap Nord !

2) Pourquoi êtes-vous venus à la CASIM ?

Cédric, déjà formateur dans la police souhaitait devenir instructeur. Alors quand Fabien L., Maxime, Muriel… ont proposé de monter la CASIM 75 ça allait déjà de soi d’y participer. Le goût de la transmission est déjà présent.

Pour Cédric ça tombait à pic, car le stage de formation des Policiers Motocyclistes déménageant, la CASIM permettait de pallier ça.

Pour Guéna, la CASIM c’était tout de suite pour accompagner son Époux et soutenir cette mission qu’à notre association d’améliorer la sécurité des motards. Elle se souvient très bien de sa fille aînée qui jouait sur le côté de la piste d’entraînement avec ses figurines Schtroumpfs.

C’était la promesse d’un Club moto différent des forums. Un groupe axé sur la sécurité moto.

3) Que vous a-t-elle apportée ?

C’était une expérience très enrichissante car Fabien, en qualité de Moniteur professionnel apportait une vision différente et complémentaire de l’apprentissage 2 roues, en sécurité. C’était un échange fructueux dans les deux sens. La diversité amène la richesse dans l’enseignement.

C’était aussi une chouette façon de rencontrer des Motards et de partager avec eux autre chose que des balades où le principe aurait surtout été de se tirer la bourre jusqu’à Deauville. Ils en avaient marre de ce type de groupe. Ils y ont fait de très belles rencontres, des amis.

Continuer d’enseigner, de s’entraîner à défaut de devenir Instructeur a sûrement facilité aussi l’entrée dans la Section d’Honneur de la Police où il a à loisir de participer à des shows en France et à l’étranger sous forme de virtuosité et carrousel.

Depuis septembre Guéna est passée du statut de membre à Stagiaire à la CASIM 77 avec sa 125. Elle sent l’évolution grâce aux ateliers. Il n’y a pas si longtemps elle s’est surprise à tenter, et réussir, un demi-tour plutôt que d’aller chercher le rond point plus loin !

4) Tu es tout nouveau Président fondateur de la 91 pourquoi t’investir dans cette asso?

Quand la 75 a vu le jour, l’idée était de rependre cette bonne idée qu’est cette asso’. Dès le début il y avait beaucoup d’Adhérents avec un niveau plutôt très bon. Ça a permis de rapidement scinder en deux la 75 pour qu’elle devienne la 77 et la 78, permettant ainsi de répondre aux demandes croissantes des motards de venir se perfectionner avec nous. La 91 quant à elle est née de la 77 avec le même objectif. En effet, voilà plusieurs années que la 77 est contrainte de refuser une soixantaine de demandes par saison. C’était dommage, non ? À force, il s’est rendu compte que d’autres CASIMirs de la 77 se faisaient la même réflexion. Mais personne n’osait sauter dans le grand tourbillon de l’éclosion d’une nouvelle antenne. Guéna a tout de suite dit « Banco, on recommence ! » en devenant Secrétaire. Mais ils ne sont pas seuls, loin de là ! « L’instit’ » est vice Président et Responsable Formation, « SYL20PAK » également Vice Président et « AMYKAWETTE » tous deux fraîchement diplômés du CAMABC géreront la Commission Loisirs, Fabienne (une collègue de travail de Cédric) viendra soutenir la Commission Formation. Stivelle (adhérente à la 77 depuis tout juste un an) en tant que trésorière adjointe et Davy (qui est en 125) comme trésorier sont déjà très motivés et volontaires pour étendre le réseau CASIM. La CASIM c’est une Chaîne d’Amitié pour la Sécurité et l’Information des Motards. Il est absolument crucial d’être plusieurs pour être plus solide dans cette démarche. Les membres de la 77 sauront les aider… et vice versa.

La bonne recette est constituée d’une Équipe, on l’a compris mais il y a aussi des questions « bassement » matérielles pour que la mixture prenne. Pourquoi la CASIM 91 ouvre en 2019 ? C’est a l’avantage d’un long cheminement pour obtenir un terrain d’entraînement confortable et pérenne. Ainsi on ne peut qu’être heureux d’avoir la confiance des autorités qui leur permettra de dispenser les ateliers sur la très belle piste où on passe les permis dans le 94. La CASIM 77 pourra donc s’y entraîner, laissant sa sympathique piste du 91 à Villabé pour la petite sœur : la CASIM 91, logique !

Les Bénévoles feront un point sur les demandes reçues par courriel ( info.casim91@gmail.com ) pour vérifier que le secteur géographique correspond et c’est ensuite que vous recevrez un dossier à remplir et toutes les informations nécessaires. Normalement la CASIM 91 devrait accueillir les motard du 91, du sud du 92, de l’ouest du 94 et du sud de Paris. Alors que la CASIM 77 continuerait avec les motards du 77, de l’est du 94 et l’Est de Paris. À noter qu’il existe aussi la CASIM 78 ! C’est compliqué ? Pas de panique : ils sauront vous aiguiller !

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